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Le séisme au Népal un an après: l’eau est un grand défi

Le président de Caritas, le Cardinal Luis Antonio Tagle, s’est exprimé aujourd’hui devant une délégation Caritas réunie au Népal à l’occasion du premier anniversaire du séisme de 2015 : « Je suis ici en tant qu’élève, pour apprendre ce qu’est la confédération Caritas ».

Et c’est exactement ce que je ressens lorsque je me déplace pour le travail. Caritas est immense — présente dans 165 pays — et elle travaille sur plusieurs thèmes, à des niveaux variés et dans de nombreux contextes différents.

Nous nous trouvons dans le district de Sindhupalchok, la région la plus affectée par le séisme de l’année passée et ses répliques deux semaines après. Sur les 9 000 victimes, 5 000 se trouvaient dans ce district.

Je suis allée voir une personne qui a été aidée par Caritas l’an passé. Shanti Phori est une jeune femme de 24 ans qui vit dans le petit village de Kitar. Enceinte à l’époque, elle était partie chercher du fourrage pour ses animaux lorsque le séisme a frappé. Son petit garçon de trois ans était tout seul à la maison tandis que ses deux autres enfants se trouvaient à l’école. Elle a couru jusque chez elle et a trouvé sa maison effondrée et son fils blessé.

Caritas a offert à Shanti et à sa famille de la nourriture et des vêtements immédiatement après le séisme. Rapidement après, elle a reçu de la tôle ondulée pour que la famille puisse reconstruire un logement temporaire. Elle a également pris part à un programme de travail contre argent par lequel Caritas payait la jeune femme pour aider à enlever les décombres.

Mais le quotidien des familles qui ont survécu au séisme est extrêmement complexe et fragile. Pour nous rendre dans les communautés que nous avons rencontrées hier, nous avons dû rouler une heure dans la montagne à bord d’un 4×4 sur un sentier de terre très accidenté. Nous étions secoués dans tous les sens, comme des balles de loto, et nous devions nous arrêter souvent à cause des nuages de poussière créés par la voiture devant nous.

Les communautés se trouvaient dans un grand isolement et ne recevaient aucune aide, ou bien si elles avaient besoin d’aide, il fallait qu’elles s’arment de patience.

Alors qu’elle donnait le sein à son bébé de neuf mois, Shanti m’a confié qu’elle était très inquiète pour son futur approvisionnement en eau. Les sources près de sa maison se sont taries et la dernière semble elle aussi être bientôt à sec.

Le problème de l’eau est une grosse préoccupation pour de nombreuses communautés avec lesquelles Caritas s’est entretenue. Dans la première communauté que nous avons vue, à Thokarpa, ni l’école ni le poste de santé n’étaient approvisionnés en eau. Les familles vont chercher l’eau dans une rivière à une heure de marche.

Mon compagnon de voyage, Sunil Simon, de Caritas Autriche , m’a expliqué que d’ici quelques mois, la saison des pluies allait arriver et que les pluies torrentielles allaient dévaler les routes de montagne déjà dangereuses.

Mais cela ne résout pas le problème. Caritas a mené un travail d’évaluation des besoins dans les villages et prévoit d’intensifier son travail en « WASH » (Water, Sanitation, Hygiene) [Eau, Installations sanitaires et Hygiène].

Je me suis rendue à Thokarpa et à Kitar avec le Cardinal Tagle, l’Archevêque Salvatore Pennachio (le Nonce apostolique en Inde et au Népal), l’Évêque Peter Stasiuk de Caritas Australie, le Père Silas Bogati (directeur de Caritas Népal), Sunil et d’autres collègues de Caritas Allemagne, Italie, Australie et Trócaire.

Une des raisons qui nous a poussés à nous réunir au Népal avec d’autres collègues de Caritas était de témoigner notre solidarité avec les survivants au séisme, mais aussi de voir les leçons que nous pouvions tirer de l’an passé et la meilleure façon d’accompagner les communautés à l’avenir.

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